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UNE PUTE AU COIN D'LA RUE

Création 2015
Première affirmation politique et esthétique
Expérience fondatrice. Ligne d'horizon

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Une pute au coin de la rue, c'est d'abord le texte de Grisélidis Réal, sa poésie, sa crudité, sa singularité. C'est ensuite un propos, un regard sur la prostitution, une volonté de l'aborder. C'est surtout un objet esthétique et spectaculaire, une prise de possession de l'espace, par tous les moyens. Les corps évidemment, mais aussi le décor, le son et la lumière, autant d'éléments qui fonctionnent pour eux-même et grâce aux autres. De l'espace de scène au propos, tout se cherche, se rencontre, se confronte, avance ensemble petit à petit.
 

Une pute au coin de la rue, c'est aussi la juxtaposition de différents espaces-temps. Dans l'espace-temps de la narration d'abord, Grisélidis qui parle, qui se raconte ici et maintenant ; Rodwell – celui qu'elle a le plus aimé – comme un souvenir, une présence fugace et pourtant si forte ; le musicien qui les accompagne, qui les regarde faire soir après soir, qui se prend au jeu à son tour. Et, en contre-pied, un espace-temps contemporain, l'arrivée du réel sur la scène, la parole portée-rapportée par des passants : un avis, un questionnement, d'autres choses encore.
 

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Une pute au coin de la rue, c'est regarder en biais nos représentations sociales et scéniques, c'est se jouer de l'image, de l'étiquette, c'est amener du ludique dans la misère.


Une pute au coin de la rue, c'est prendre le risque de se répéter, mais toujours autrement.

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Adaptation à partir du roman autobiographique Le Noir est une couleur de Grisélidis Réal

et de son Carnet de Bal d'une Courtisane.

 

Mise en scène : Perrine Thomas et Juliette Villenave

Interprètes : Jérémy Drouillard et Mélanie Rateau

Accompagnement en musique : Titouan Arrabie- Aubies

Costumes : Blandine Bodet.

Scénographie : Perrine Thomas et Juliette Villenave (​​Inspiration toute particulière :

Lieux de plaisirs de Élodie Chrisment pour les décors, tissus, costumes, volupté.)

Lumières : L4AZ

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Regards constructifs : Henri Bonnithon, Aurore Cailleret, Maxime Fieux, Oliver Henchley,

Pascal Laurent, et toutes celles et ceux de passage.

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Résidences de créations :

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Juillet 2015 : Le Cerisier - Bordeaux, 1ère présentation publique.

Novembre 2015 : Centre d'animation Grand Parc - Bordeaux. Deuxième.

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~reprise~

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Décembre 2016 : Les Coqs Rouges - Bordeaux

Mars - Mai 2017 : Maison des Arts - Université Bordeaux Montaigne - Pessac

Septembre 2017 : Maison des Arts - Pessac dans le cadre du festival Circonstances

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© Pierre Planchenault

En écoute : un bout à bout de questions issues de ce qu'on a appelé les Café-Trottoir, comme une sorte de micro-trottoir, mais où on vous a payé un café et invité.e.s à discuter de ce que c'était que de faire le trottoir. Questions issues aussi des quelques ateliers d'écriture menés avec les "Passant.e.s".

"Je revendique ma prostitution comme une DéLINQUANCE
Pour mieux cracher sur vos masturbations chimiques et électroniques, vos armes, vos uniformes et vos lois."



 

Grisélidis réal - Se prostituer est un acte révolutionnaire

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